Ai-je le besoin d’aller au profond de moi, en revisitant mon jardin intérieur, pour y accueillir l’ombre et la lumière; c’est la lecture de mon histoire de vie qui peut lui donner un sens.
Ma vie est une œuvre si je la regarde avec bienveillance, amour et liberté.
Faire face à son histoire, à ses blessures, aux impensées de sa vie, le dépouillement à l’automne de ma vie, offre une véritable opportunité pour se confronter à soi, à dépasser ses peurs et ses doutes et découvrir sa valeur intrinsèque afin de réapprendre à vivre avec soi et avec les autres.
Le travail de vieillir :
Un travail avec soi. Un chemin désiré et redouté ;
Se déployer au-delà de ses faux-semblants ;
Se débarrasser de ce qui n’est pas soi-même, accueillir ses manques, délaisser les images auxquelles on a appris à s’identifier.
Un désir d’être soi :
Derrière les symptômes de dépression, les comportements acariâtres, les rigidités absurdes, les obsessions morbides, il y a un vrai désir d’être soi qui ne demande qu’à éclore !
La prise de conscience :
L’entrée au mitan de la vie et au grand âge confronte l’individu à des questions existentielles fondamentales : le sens de la vie, de la mort, de l’au-delà, des regrets et des désirs de réparation liés à toute relecture de vie, de l’utilité et du besoin de laisser une trace, de l’imperfection de toute vie, de l’éphémère.
Agli, Bailly et Ferrand (2015)
Ces chercheurs concluent que la spiritualité et la religion permettent aux individus de mieux faire face à la maladie et semblent influer sur la qualité de vie, en permettant de maintenir du lien social et de trouver du sens à sa vie.
Bio :
Docteur en sciences de l’éducation, diplômé en psycho gérontologie, formé à l’approche centrée sur la Personne (La Jolla, Californie), spécialiste de la relation d’aide (ANDC), psychanalyste, (Institut Français de Psychanalyse). Écrivain et conférencier.